Qui n'a jamais rêvé du Yéti, cette créature mythique qui hanterait les montagnes de l'Himalaya ?
Une jeune femme décide de tout faire pour le trouver et elle va arpenter le monde entier dans ce but.
cet album est de toute beauté, avec de grandes illustrations aussi colorées que poétiques, sans oublier une jolie pointe d'humour.
Un album à découvrir que l'on ait 8 ou 108 ans !
“Oda prend trop de place” est un très joli album qui traite de la différence.
Ici, il s'agit du volume d'Oda, qui dérange et fait peur.
Mais doit-on juger une personne uniquement sur son physique ?
C'est toujours dans les moments difficiles qu'on voit sur qui on peut réellement compter.
Et Oda se montrera sous un jour nouveau aux yeux des habitants de son village quand une catastrophe s'abattra sur eux, eux qui l'ont pourtant bannie, et elle s'avérera beaucoup plus gentille avec eux qu'eux ne l'ont été avec elle.
J'ai trouvé très jolie cette histoire d'acceptation de l'autre, les couleurs sont vives et donnent une touche joyeuse à cet album.
Petit bémol, j'aurais aimé que l'album soit d'un format beaucoup plus grand, afin de justement mettre en valeur les formes et le volume d'Oda.
Eliott est le souffre-douleur de Charlie et de 2 jumeaux diaboliques. Pour échapper une fois de plus à cette harpie et ses sbires, Eliott se réfugie à la bibliothèque. Il choisit un bon livre et finit par s'endormir. A son réveil, la bibliothèque a changé d'aspect. Eliott découvre une deuxième vie dans cet établissement : un monde peuplé d'êtres surprenants, magiques... une organisation secrète aux missions aussi dangereuses que palpitantes auxquelles Eliott devra participer...
Un roman à rebondissements qui met en avant l'amour des livres et la lutte contre le harcèlement.
Passionnés de jeux vidéo, Antoine et Vénus, 2 jeunes collégiens et amis, passent beaucoup de temps sur Minecraft. Ils adorent cet univers.
Depuis peu de temps, dans leur quartier, un magasin du nom de Cubetout (en forme de cube) a ouvert ses portes. Les habitants en ressortent avec un comportement étrange, comme des zombies, comme hypnotisés. Quelque chose de louche se trame dans cet établissement.
Nos deux collégiens, aidés par un troisième camarade Adem, et leur prof de techno, lui-même fan de jeu vidéo, vont tenter de mener l’enquête et de résoudre cette affaire.
Comment ?
En entrant dans l'Overworld de Minecraft, mais attention cette immersion n'est pas sans danger... La progression de la barre de vie tout au long des chapitres tient en haleine.
Un livre "super bien, original et hyper prenant", je dois bien l'avouer. Je pensais qu'un roman dans le monde de Minecraft ne me plairait pas. Et pourtant. Je ne l'ai pas lâché.
Ce livre est truffé de jeux de mots, un texte humoristique agrémenté d'effets typographiques.
Joueurs à vous de lire !!!!!!
Sur une île près de Cherbourg arrive un groupe de cinq jeunes collégiens sélectionnés pour étudier dans une école privée.
Ils excellent tous dans une discipline différente, mais sont unis par un intérêt personnel commun : la musique.
Ils vont vite se lier d’amitié à Eli, un troisième de ce même collège. Eli propose à nos jeunes sixièmes : Marguerite, Cerise, Caleb, Agostino et Nordine de former un groupe de Rock. Pour leur permettre de progresser en musique et de préparer leur répétition, Eli les entraîne dans les entrailles de l’école. Les 5 vont découvrir le lourd secret de cet établissement. Dans une salle secrète, Nordine découvre un dossier : le dossier d’Alma, une jeune fille juive qui serait morte pendant la Seconde Guerre Mondiale.
Ils mettent tout leur fougue et leur cœur pour réaliser le rêve d’Alma.
Une belle histoire d’amitié, de soutien et d’entraide arrosée d’une enquête menée de main de maître.
Comment se racheter une conduite quand on est jeune et que l’on n’aime que s’amuser, embêter les autres et mal se comporter avec les filles. C’est ce que va apprendre notre jeune héros Tig.
En Irlande, Tig O’Cathain est le fils d’Asthair O’Cathain, le plus gros propriétaire du Comté de Leitrim. Après une bagarre dans une auberge car il a triché aux cartes, il rencontre une jeune fille Moira Collins.
Elle se présente quelques mois plus tard enceinte, Tig refuse de prendre ses responsabilités. Après une fête intense, la nuit même, il fait la rencontre de petits hommes bien étranges : les leprechaums.
Les petits lutins lui donnent une mission, semée d’embûches : transporter Corps jusqu’à sa dernière demeure.
S’il ne réussit pas avant le lever du soleil, sa vie est finie.
Mais s’il réussit, une nouvelle vie commencera pour lui…
Un bon roman horrifique. Très chouette conte ancien revisité. De belles illustrations en noir en blanc enrichissent le récit.
Ce récit est à la fois drôle, tendrement cruel sur l’entrée dans l’adolescence et sur l’entrée au collège avec ses nouveaux repères et codes.
Guilène, personnage timide, tendre et introspective, a un petit problème : elle reproche à ses parents (qu’elle adore) leur âge assez « avancé » : sa mère a 56 ans et son père plus de 70.
A ses yeux, ce sont des « viocs » qui jouent au jeu de société le soir et n’ont pas de portable. Bref, ils sont moins jeunes que les parents des copines. Guilène a une certaine honte dont elle ne peut se défaire. Que vont penser ses camarades à propos de ses vieux parents ?
Une grande fête est organisée par les élèves de sa classe. D’abord prévue chez le bel Aaron, elle est vite annulée quand les parents du jeune garçon comprennent que 30 élèves (la classe entière) sont invités. Guilène accepte que la grande soirée se déroule chez elle et ainsi prouver que même ces vieux darons sont cools… (faire fi des commérages).
Un bon roman. L’écriture est agréable, il se lit facilement. Un roman à la fois léger et profond sur la parentalité tardive. Un beau message.
Quelle affaire ! Un roman jeunesse très intéressant, plaisant. Il revient sur le trucage de photos par 2 jeunes filles.
L’histoire se déroule durant l’été 1917 en Angleterre. Elsie, 16 ans, rêve de devenir photographe et est justement apprentie chez l’artiste du village. Elle s’occupe aussi de sa cousine Frances, 9 ans, venue vivre chez elle avec sa mère, le temps que la guerre se termine.
Ensemble, elles s’échappent dans la nature verdoyante, elles visitent les environs du village, elles jouent dans le ruisseau. Elles voient des fées, enfin c’est l’excuse qu’elles donnent à leurs mamans le jour où elles rentrent avec leur robe déchirée ! Leurs mères, émerveillées, les croient. Elles veulent voir aussi les fées, avoir des preuves de l’existence de ce petit peuple. Mais les adultes ne peuvent rien voir. Les filles décident de prendre des photos… « truquées », usant d’un stratagème ingénieux… Ce trucage est tellement bien fait que de nombreuses personnes y croient et même Sir Conan Doyle, auteur renommé. Si aujourd’hui, nous avons l’habitude des fake news, cette plaisanterie enfantine va duper des personnes très hauts placées du milieu scientifique.
L’écriture est fluide et agréable, extrêmement documentée.
Melvin est fils d’agriculteurs et vit depuis toujours aux Grands Saules. Dans son village, habituellement calme, on découvre des animaux empoisonnés et des récoltes qui pourrissent.
Pour Melvin, tout cela s’ajoute aux visions qu’il se met à avoir, sans les comprendre. Mais il n’est pas le seul, trois autres adolescents ont eux aussi ces étranges visions, lorsqu’ils se rencontrent.
Que signifient tout cela ?
Les quatre adolescents peuvent-ils vaincre cet ennemi invisible qui menace leur village ?
Une lecture simple et rapide, qui plonge le lecteur dans un récit entraînant et plein d’actions.
Un début d’histoire dont on veut lire la suite…
Avant, il y avait deux hivers :
La Grande et La Petite.
Mais depuis que la Petite a disparu, la Grande sème le chaos afin de la retrouver.
Quand son oncle décide de partir à la recherche des objets volés aux habitants de Brume, leur village, et qu’il disparaît dans la tempête sous ses yeux, Alfred décide de partir à sa recherche.
Plein d’épreuves l’attendent.
Mais qui sait, peut-être retrouvera-t-il plus que son oncle ?
Un univers fantastique mêlant folklore scandinave et mythologie viking, qui donne naissance à une histoire aussi touchante que captivante.
L’écriture est fluide et le livre est enrichi par de magnifiques illustrations mettant en scène le récit.
À 12 ans, Sao Mai est une musicienne hors pair. Alors quand elle trouve un magnifique violon noir chez sa grand-mère, elle le récupère et se met à jouer avec.
À partir de ce moment, ce qu’elle imagine, quand elle joue, la terrifie et elle se met à cauchemarder toutes les nuits.
Achille, un garçon en marge des autres élèves, passionné de surnaturel, la prévient qu’un mauvais esprit s’est attaché à elle et essaye de la posséder.
La jeune fille a d’abord du mal à y croire, mais décide quand même de demander de l’aide à Achille.
Réussiront-ils à se débarrasser de cette présence néfaste ? Que va apprendre Sao Mai de cette expérience ?
Ce roman fantastique crée une ambiance sombre, parfois même angoissante, mais aussi captivante. Les illustrations en noir et blanc complètent parfaitement l’histoire. Le petit plus : une playlist est disponible en ligne afin d’écouter les morceaux joués par Sao Mai.
Robine Larcin fait partie de la communauté des voleurs. Elle appartient même à une célèbre lignée. Le problème ? Elle est incapable de voler !
Après avoir commis un acte indigne d’une voleuse, ses parents décident de l’envoyer en pensionnat, à l’école des voleurs, afin qu’elle puisse réussir son Initiation. Là-bas, Robine n’est certainement pas la meilleure élève. Mais lorsque la règle d’or des voleurs, « on ne vole pas un voleur », est enfreinte et que la victime est le directeur, Robine va se porter volontaire pour retrouver l’objet dérobé.
Ce roman nous plonge dans un monde à la fois similaire et différent du nôtre. La lecture est facile et entraînante.
Le petit plus : les noms des personnages.
Suite à un procès expéditif et antisémite, typique de l’époque, Samuel pensait que sa vie était finie. Mais l’homme qu’on appelle « le Diable Noir », à cause de la couleur de sa peau, demande à le récupérer.
L’homme, que l’on croit sorcier, va le prendre sous son aile et lui apprendre à lire mais aussi à observer la nature. Au début, cela lui paraîtra inutile, parfois même ridicule.
Lorsqu’un drame survient, tous les enseignements du « Diable Noir » se révéleront pourtant essentiels à Samuel pour qu’il puisse continuer sa nouvelle vie.
Ce roman allie récit historique, scientifique et enquête policière, tout en étant accessible.
Le quotidien d’un enfant pendant la seconde Guerre Mondiale, c’est ce que vous propose ce roman. Charles, un jeune garçon de 12 ans, vit l’angoisse de la guerre même si, avec ses parents, sa sœur et son grand-père, il a la chance de vivre dans un Paris occupé, au jardin des plantes. Le cadre n’est pas si mal malgré les restrictions.
Charles rêve devant les faits de résistances qui s’organisent.
Un jour, il va découvrir que son père fait partie de l’organisation alors qu’il le pensait passif. Il va lui-même se retrouver embarqué dans la résistance au grand dam de son père…
Un récit riche en explications historiques.
Une écriture sensible, habile et fluide. Une histoire enlevée, pleine de rebondissements et d’actions.
Eole vit avec sa mère, son petit frère et sa petite sœur dans un appartement. Si la liste des habitants de ce logement s’arrêtait là, tout serait pour le mieux.
Or, il y a aussi un beau-père, tyrannique envers les enfants et la maman. Eole n’en peut plus. Afin de quitter pour quelques heures cette ambiance, l’adolescent accepte de passer du temps avec son grand-père maternel, nouvellement installé dans une maison de retraite. Cet enfant va rencontrer une bande de « vieux », tous plus attachants les uns que les autres. Il découvre aussi que la vie, l’ambiance, les règles et les contraintes physiques et verbales existent aussi au sein de l’EHPAD. Et il faut que cela cesse comme chez lui.
Un roman à la fois tendre, plein d’humour et très touchant.
Intergénérationnel, où rien n’est impossible.
Et que la méchanceté est toujours à combattre.
Une nouvelle série qui démarre sur les chapeaux de roue, incroyablement vive dans l’univers ultra violent de la Sioule.
La jeune Helena vit seule avec son père dans une ferme au bord de la mer. Elle aime la vie à la ferme et souhaite la reprendre. Mais son père n’est pas pour. La discorde s’installe entre eux. Helena découvre alors un sport exceptionnel pour lesquel elle possède des aptitudes incroyables. Encouragée par ses amis, Helena participe au concours d’entrée à l’école Supérieure de Sioule.
Un autre destin s’ouvre-t-il devant elle ?
Histoire sympa, avec des touches d’humour, la violence du sport et la douceur de certains personnages.
Dessins dynamiques, clairs et efficaces.
Timoti est un héros très touchant, calme, un peu fragile et stressé.
Diane, sa nouvelle amie, a un tempérament à l’opposé de Timoti.
Elle va l’emmener dans une folle virée, un voyage qui va permettre aux enfants d’apprendre à se connaître et découvrir leurs réels liens d’amitié et / ou familiaux.
Ce livre est constitué de nombreux dialogues vifs, amusants, frôlant parfois l’absurde.
L’imaginaire et la fantaisie mènent la danse.
Un roman facile à lire.
Entre les Grandes Constructions pour la Grande Exposition Universelle de Paris de 1889, la peinture impressionniste et des animaux au cœur d’un monde humain, cette BD fait la part belle à l’imagination.
Ecoline, Chienne-peintre qui ne voulait pas assumer sa destinée, nous entraîne dans ce Paris mouvementé, dangereux et malhonnête, à la veille d’un événement historique.
Un conte aux illustrations qui font penser à l’univers des Impressionnistes, un vrai bonheur, aux belles valeurs de courage et d’amitié.
Savez-vous ce qui se passe à l’intérieur de votre corps lorsque vous êtes malade ?
Non !
Alors ce roman est pour vous !
Suivez nos héros à l’intérieur de Sarah pour un combat de soldat du système immunitaire. Des soldats bien particuliers mais fort attachants : des globules blancs et autres.
Super Globo, Nininja et Zée.
Un roman rigolo mais aussi très instructif, accompagné d’illustrations tout aussi remarquables.
Dans un univers empreint de magie, appartenant au monde de la fantasy, ce livre nous narre les aventures d’un groupe de 3 enfants : un frère et une sœur + une amie.
Les 3 jeunes héros, aux personnalités bien différentes, doivent aider Brisaine, la guérisseuse du village à sauver ce qu’il reste de la magie et son frère, dans le Bois d’ombres : une forêt interdite.
Sur leur chemin, des obstacles se dressent régulièrement devant eux.
Ce roman est accompagné magnifiquement par des illustrations en noir et blanc, d’une grande réussite.
Une très bonne lecture Fantasy (pour commencer à découvrir cette littérature).
Cet ouvrage, aux illustrations pleine page et aux aplats de couleurs chatoyantes, est particulièrement surprenant.
Deux personnages complètement opposés nous sont présentés :
• 1 berger installé dans ses montagnes depuis longtemps
• 1 assassin blessé et traqué.
Le texte est poétique et soutenu. Un message poignant et puissant.
Henri Lajoie, un botaniste, adore se fondre dans la nature. Depuis qu’il est tout petit, il est passionné par l’observation des trésors que peuvent receler nos jardins.
Un jour, lui qui aime être seul pour profiter de ces merveilles, voit débarquer, avec leur professeur, une trentaine d’enfants.
Décontenancé par tout ce bruit, il observe, se présente et constate que la classe est particulière : une demoiselle du prénom de Loon est différente. Elle connaît les lieux car elle a l’habitude de venir avec ses parents, mais ce n’est pas son jour. Elle les suit tous de loin, ne se mêlant pas aux autres...
Henri Lajoie propose aux élèves de découvrir ce qu’il fait, d’observer les bousiers : de petites créatures qui s’occupent des détritus organiques et les transforment pour que la nature puisse s’enrichir.
C’est au cours de ces explications que notre botaniste se pose des questions sur Loon et essaie de la percer à jour : Henri Lajoie a besoin de comprendre le fonctionnement de chaque être, qu’il soit insecte, animal ou humain.
Le récit s’effectue dans la douceur, dans le questionnement.
L’écriture fluide nous entraîne, par des chapitres courts, à la découverte de l’autre, de ce qui fait que nous ne sommes pas tous pareils. C’est une histoire qui nous ouvre de nouvelles perspectives, qui s’ouvre sur le mélange nature / homme et aussi à la tolérance, la différence, la nécessité d’aller à la rencontre de l’autre tel qu’il est et non tel que l’on voudrait qu’il soit...
Une enfance comme les autres pour Hala et Haissam ? Non pas vraiment. Les enfants grandissent sous le soleil de Syrie, puis les bombes, l’école fermée, les magasins sans stock, l’eau et l’électricité coupées et la fuite qui s’organise vers un ailleurs plus calme…
Sous forme d’un poème historique, nous suivons le quotidien d’enfants victimes de guerres. Les illustrations sont, elles aussi, très importantes pour accentuer l’intensité de ce recueil.
Lucas, jeune collégien, vient de s’installer avec ses parents à Calais, suite à une nouvelle mutation de son père. Très vite, Lucas entend parler de « Jungle » mais sans savoir ce que cela signifie. Il décide d’explorer les alentours de son nouveau quartier avec son skate et son chien.
Suite à un accident provoqué par un trou dans la chaussée, Lucas est secouru par un garçon nommé Seyoum. Ce garçon emmène Lucas dans le camp de migrants appelé « La Jungle » pour lui apporter les premiers secours. Après cet épisode, le regard de Lucas sur les migrants va radicalement changer.
Un livre touchant, qui permet une ouverture d’esprit sur ce qui fait peur : l’inconnu.
Le papa d'Amaury, 12 ans, Ahé, 11 ans et Alanis, 6 ans, a une drôle d'idée. Pour leurs premières vacances tous les quatre, il a décidé d'aller faire une randonnée de 14 jours dans le parc naturel Queyras. Les enfants ont peur de passer des vacances cauchemardesques, sans réseaux sociaux ! Sans confort : Amaury a des TOC, il est préoccupé par l'hygiène.
La montagne sauvage va-t-elle les protéger ou... les défier ?
Bon roman qui permettra aux lecteurs de découvrir que nous pouvons très bien passer des bons moments en famille autrement que devant des écrans !
Avec un style clair et de belles valeurs, l'auteure déroule une intrigue pas très longue, un excellent moment de lecture.
Azur, orphelin, est un petit télégraphiste parisien : il porte des lettres bleues, des lettres urgentes, à travers la capitale.
Mais un jour, il tient entre les mains une lettre plus lourde que les autres : une pièce d'or est à l'intérieure. La voler est-elle une bonne idée ? Non !!
Sans le savoir, il s'immisce dans une histoire d'amour compliquée et dans un tourbillon où il ne maitrise rien.
Agréable petit roman plein d'émotions, aux rebondissements bien surprenants.
Nous faisons la connaissance de Tibo, 10 ans, qui ne veut plus marcher ! Pourquoi ?
Impuissant face à cette décision, ses parents lui permettent d'accueillir un chien, en espérant qu'il puisse panser les blessures de leur fils. Un lien particulier va se lier entre les deux.
Une très chouette histoire, touchante et attendrissante.
Une fable sur le bonheur de la lecture : le partage, s'échapper dans son monde et vivre des expériences avec les personnages. Il est parfois des petits textes qui méritent qu'on prenne le temps de les lire, qu'on prenne le temps d'en discuter : ce n'est pas une perte de temps...
Tous les livres se valent-ils quand on parle de lecture ?
Un petit livre tout mignon, aux illustrations poétiques, qui appelle à la réflexion...
Cette nouvelle très courte se lit en moins de 10 minutes et nous raconte la vie de toute une famille, qui va traverser un siècle d'Histoire et ce, par le biais d'une nappe brodée, qui sera transmise de génération en génération.
Le texte est simple, avec parfois quelques scènes un peu imagées.
Malgré la brièveté du récit, on ressent l'émotion des personnages, ballottés par les évènements.
Un homme, arrivé par bateau en Afrique, fait la rencontre d’un vieil homme étrange qui va lui raconter l’histoire de Sullivan, un renardeau vraiment pas comme les autres…
Et nous suivons Sullivan dans son désir de rêve de l’Afrique et plus encore de cette phrase : « Il existe quelque part ».
C’est beau, bouleversant, à la manière du Petit Prince et que de belles rencontres.
L’histoire de Victor, l’enfant sauvage de l’Aveyron, a réellement existé, tout comme Jean Itard, brillant médecin spécialiste de l’éducation et de la surdité. Cette histoire est basée sur les travaux scientifiques de ce docteur, qui restent à l’heure actuelle le meilleur témoignage sur un enfant sauvage.
A travers cet album, le scénariste Céka revient sur cette histoire authentique.
A l’institut parisien des sourds muets, on attend un jeune garçon capturé dans le Tarn. L’enfant ne parle pas, ne marche pas debout. Le docteur Itard va le prendre en charge, l’amadouer. C’est avec beaucoup de patience, d’affection et de travail qu’Itard va réussir à faire progresser Victor mais jusqu’à un certain point… Victor est pour Itard l’homme primal à l’état de nature.
L’histoire est bouleversante car vraie. Un album bien construit pour un lectorat jeunesse mais pas que.
Viskow, en Ecosse, est une petite ville tranquille près d’une mer qu’il faut éviter d’aller voir « de près ».
Les parents de Mairead, une jeune fille de 12 ans, lui ont bien recommandé.
Mais la jeune fille a beaucoup de questions dans la tête ! Elle a pour ami Trent, un jeune adolescent dont la famille semble un peu isolée par rapport au village.
Très vite, il va se passer des choses étranges, mais ce n’est qu’à la fin du livre que Mairead comprendra… et nous aussi !
Roman passionnant, même si la partie récit est parfois difficile du fait du vocabulaire très technique.
Mahaut est la fille de la guérisseuse du village. Quelques jours après le retour d’Aurèle, son ami d’enfance (et de loup !), des malaises inexplicables frappent le village, mais seulement les adultes.
Mahaut et Aurèle, aidés d’un groupe d’enfants, décident de mener l’enquête.
Il y a du fantastique, dans une ambiance médiévale, cela devrait plaire aux jeunes même si les chapitres sont très longs et qu’il n’est pas facile de s’arrêter !
Avec beaucoup de justesse, Muriel Zürcher parle du harcèlement scolaire, mais aussi des inégalité sociales ou des violences familiales.
Un récit à trois voix pour aborder toute la complexité du harcèlement.
Mais pourquoi devient-on harceleur ? Certains n’osent pas intervenir, peur de ne pas être populaire (ne pas être calculé)
Pourquoi les harcelés n’osent-ils pas riposter ?
Jusqu’au jour où…
Ce roman plaira à tous les jeunes tant ce thème est hélas souvent d’actualité.
Une photo d’identité pour un futur passeport, c’est facile et ça n’engage à rien, du moins pour la plupart des gens. Pour Karim, c’est bien différent. Piégé dans le photomaton, il doit accepter une mission qui le dépasse, une sorte de pacte avec le diable. La mission, il ne la comprend pas.
Entre rêve et réalité, il ne sait plus s’il doit se fier à son cerveau ou à son instinct. Il doit aider qui ? Le décompte est lancé mais il ne sait pas encore où ça le mènera. Le mal n’est pas forcément là où on le croit.
Une cabine Photomaton pas comme les autres : un terrible piège, pire que vos pires cauchemars !
Un roman frissons pour la jeunesse de très bonne qualité. Ne passez pas à côté…
L’écriture est très plaisante à lire, un bon rythme. C’est très vivant.
Ce court et accessible roman d’horreur aborde un propos social : la question de la violence familiale. Un roman fantastique qui parle aussi de notre monde où l’horreur existe. Percutant.
Il est temps pour Adélaïde de léguer à sa petite fille son plus grand secret.
Elina et sa maman se retrouve dans la maison de la grand-mère pendant que celle-ci est en convalescence dans une maison de repos. Le jardin de la maison est le repère d’êtres bien étranges : les garants de l’équilibre de notre Terre.
Ce petit peuple a besoin de l’aide de Grand-mère Adélaïde. Lorsqu’ Elina rend visite à sa grand-mère, cette dernière lui indique comment entrer en contact avec le petit peuple grâce à la pommade de fée et comment l’aider.
Une grande aventure commence pour Elina. Et peut-être sera-t-elle la prochaine sentinelle ?
Petite BD sympa. Pas de révolution conceptuelle mais du classique chez les fées. Mignon tout plein.
Graphisme remarquable, très coloré, agréable et dynamique.
Préparer une fugue : toute une aventure. Eh oui, on ne peut pas partir en fugue sans un minimum de préparation. C’est ce que nous explique Gaspard, un jeune garçon de 10 ans (ou presque). Il décide de fuguer en réaction au désaccord qui l’oppose à ses parents dans le choix de son futur collège. Gaspard est désormais un grand de CM1 et ses parents ne l’ont visiblement pas encore réalisé.
Jour après jour, Gaspard nous relate ses préparatifs. Il les consigne même dans un livre qui deviendra, sans doute, un best-seller !
Il ne faut rien oublier, tout anticiper, tout organiser, pour qu’une fugue se déroule au mieux : c’est plutôt une expédition.
Finalement fuguer n’est pas simple quand ce n’est pas spontané !
Beaucoup d’humour dans ce petit roman où le héros en vient à se poser des questions existentielles. Un livre abondamment illustré, les dessins complètent bien le texte en s’insérant parfaitement entre les paragraphes.
Raymond, un démon au top niveau, n’a jamais failli à ses missions. Son chef décide de lui faire confiance et de lui promettre une promotion s’il arrive à détourner du droit chemin la plus coriace des jeunes filles : Anne-Fleur Berzingue. Elle n’a jamais commis la moindre méchanceté. La tâche est difficile, ardue : Anne-Fleur refuse de blesser autrui, de désobéir ou de profiter des faiblesses des autres. Mais notre démon a de la ressource. Raymond va s’infiltrer dans le monde des humains, prêt à tout pour parvenir à ses fins…
Et pour vous, cher(e) lecteur/lectrice, beaucoup de plaisir à lire ce roman et de bons moments en perspective…
Roman de type « journal » (ou « carnet ») où le protagoniste est un anti-héros. Il se veut drôle (et il l’est) mais au-delà de l’humour caustique parfois « noir », il contient une profondeur et des sujets pertinents. La narration est très amusante, avec beaucoup d’action et de rebondissement, elle implique le/la lecteur/lectrice. Un texte totalement incorrect, non pas trop, une lecture qui fait sourire et réfléchir.
« Les quatre filles du docteur March » à la française.
Dans un Paris après-guerre, l’importance des femmes s’est exprimée suite à l’absence des hommes partis au front. Notre héroïne exprime son choix d’indépendance et le souhait d’exercer un métier réservé aux hommes. Du haut de ses 13 ans, Jeanne sait déjà qu’elle veut devenir médecin, comme son père. Cette histoire commence quand l’oncle de Jeanne, pharmacien de profession, se fait cambrioler sa pharmacie. Jeanne se doute alors que ledit voleur n’est pas passé par la porte d’entrée mais par le passage de la cave dont elle seule connaît l’entrée. En montant la garde, elle tombe sur le bandit qui vole pour sauver sa sœur souffrante. La jeune fille décide de s’occuper de la malade avec l’aide de son père.
Nous avons 2 axes dans l’histoire : la course contre la montre pour sauver Alice, dite « Lili », d’une pneumonie et les « Pigeons Voyageurs » qui connaissent le réseau sous-terrain (les catacombes).
Un roman sur la condition sociale, la condition des femmes et la médecine. Les chapitres sont courts, rythmés. Un livre plaisant à lire.
Violette, 8 ans, est orpheline. Ses parents viennent de mourir dans un attentat. Cette petite fille ne peut pas rester seule. Geneviève, assistante sociale, cherche à la placer dans une famille : chez son oncle Régis, le frère de la maman de Violette. Un homme seul, installé dans un quotidien bien rythmé, un peu « ours ». Il habite au château de Versailles. Si c’est un géant et un ours, c’est un ours plutôt touchant.
Pour Violette qui ne le connaît pas, la situation n’est pas des plus emballantes. Comment cohabiter avec un oncle que l’on n’a pas vu depuis 6 ou 7 ans ? Et que l’on n’aime pas.
Comment accepter de vivre avec une enfant quand on ne partage que son propre quotidien ?
Mais finalement cette vie dans ce château grandiose a des avantages. Ces deux-là vont peu à peu s’apprivoiser et peut-être s’apprécier tout en surmontant leur deuil.
Roman tiré d’un film d’animation, riche en situation et en émotion. Les illustrations sont remarquables, à la hauteur du texte.
Suite à l’annonce de la fermeture de son musée, le vieux gardien fait une dernière ronde pour tirer sa révérence aux incroyables trésors qui reposent en ces lieux.
Puis il organise une dernière visite de nuit : les visiteurs peuvent emporter les œuvres…
Avec malice, le vieil homme choisit soigneusement la personne qui prendra soin de la collection de papillons, du sarcophage et des masques ticunas. Ce sauvetage improvisé rend la fermeture plus facile pour cet homme de culture qui, dans un geste désespéré, craque une allumette : il met le feu au bâtiment.
Un album captivant et mystérieux, découpé en rectangles façon BD.
Un gros coup de cœur pour ce livre à l’esthétique atypique et au message fort : il dit le drame de voir disparaître la culture mais il est également un espoir.
Une petite pépite aux illustrations-vignettes chargées d’émotions, un peu désuètes, mêlées à un message-évènement aussi puissant et emblématique.
J'avais déjà lu et beaucoup aimé la série des dinosaures en BD dont celle-ci est une sorte de suite.
On découvre ici un parc fortement inspiré par le film « Jurassic Park » où les visiteurs peuvent découvrir des dinosaures de toutes tailles, de toutes sortes, des plus petits aux plus grands, des plus dociles aux plus sauvages..et pas sûr que tout le monde ressortent vivants du parc !
La BD est clairement humoristique, les clins d'oeil au film sont nombreux, et les encarts pédagogiques qui parsèment la BD apportent aussi des éléments d'informations sur les dinosaures, leur mode de vie, leur alimentation…
Une BD distrayante et rigolote, qui pourra plaire aux passionnés de dinosaures qu'ils aient 7 ans ou bien plus, car l'adulte que je suis ne s'est pas ennuyée une seconde et j'ai même souri à de nombreuses reprises.
J'ai adoré ce livre car l'histoire du personnage est tellement fascinant et trop touchant . La fille a un caractère doux , attentionnée et timide .
Cette colonie de vacances sportive, Clara n'en avait pas tellement envie... Mais c'était une bonne occasion de passer du temps avec Aïssa, sa meilleure amie, alors pourquoi pas ? C'est parti pour des journées vélo, randonnées et jeux collectifs!
Très vite, elle va se rendre compte qu'une des participantes, Éléonore, est la cible de harcèlements répétés de la part des autres adolescents du groupe.
Le récit va se poursuivre sous la forme de flash-back entre le moment où Éléonore disparaît, et les jours qui ont précédé le drame. Clara se questionne, avec un malaise grandissant : même si elle n'a pas participé au harcèlement de la jeune fille, elle n'a rien tenté pour prévenir les moniteurs, et n'est jamais intervenue... Aurait elle donc aussi des choses à se reprocher ? Sans pointer du doigt ni culpabiliser, "La sans-visage" pose la question de la responsabilité de ceux qui se taisent et des phénomènes de groupe qui conduisent à la violence.
Cela raconte aussi comment, de manière insidieuse, un comportement violent peut, petit à petit, trouver son chemin sans que personne ne trouve à redire. Clara est une ado comme beaucoup d'autres, elle pense qu'après tout, Éléonore l'a peut être cherché, et que ce n'est pas si grave. Jusqu'au jour où...
Une lecture indispensable.
Une lecture agréable comme toujours, car il est plaisant de retrouver des personnages qu'on connait depuis son enfance, surtout si l'histoire est agrémentée de jeux de mots et de références actuelles....
Mais ça s'oublie aussi vite que ça se lit.
Ce volume a le mérite de se dérouler dans un endroit exotique et de mettre en avant une vieille légende au sujet d'un animal mythique.
J'ai adoré ce livre vraiment super. En 1 h il était déjà fini je vous le recommande !!!
Les renards vivent depuis des siècles en forêt mais l'action des humains sur l'environnement les obligent à quitter leurs territoires.
Ils s'aventurent dans le monde urbain. Londres devient leur terrain de vie, de jeu, de lutte et d'espoir. Ils élisent domicile dans les parcs de cette grande ville mais très vite ils ne sont plus les bienvenus : une chasse à courre est organisée afin d'éliminer ces "nuisibles".
La révolte est lancée chez les renards, ces malins. L'aventure est loin d'être terminée.
Je trouve que ce roman à plusieurs niveaux de lecture. Alors n'hésitez pas à le découvrir et à vous faire votre propre opinion.
Que les noirs soient désormais libres, c'est déjà bien difficile à accepter, mais que les filles noires revendiquent en plus le droit à recevoir la même éducation que les blanches, ça va quand même trop loin. Et après, elles vont vouloir se marier avec des blancs ?
C'est ce que pensaient la plupart des habitants blancs de cet état au 19ème siècle.
Cette bande dessinée raconte l'histoire vraie d'une institutrice qui, en 1832, dirigeait une école de filles dans le Connecticut et qui accepta une jeune fille noire dans son école, ce qui provoqua de nombreux troubles dans la région.
A cette époque, être noir voulait encore dire être au service des blancs, se taire et ne pas faire de vague, sous peine de finir derrière les barreaux ou mort, alors imaginer que des jeunes filles noires puissent avoir de l'instruction, qu'elles puissent vouloir apprendre les subtilités de la poésie, des mathématiques, ou des sciences, ça dépassait l'entendement.
Malgré les presque 200 ans écoulés, on s'aperçoit qu'en terme de liberté, d'égalité et de fraternité, on a encore des efforts à fournir…