Critiques rédigées par Lucie

 

Roi et compagnie

note: 4Fun et très accessible ! Lucie - 25 octobre 2019

Ne vous fiez pas à sa boîte enfantine : "Roi et Compagnie" est fait pour toute la famille, petits et grands ! Avec ses règles de jeu très simples et ses belles illustrations, on passe un super moment de jeu, idéal pour une soirée ou en vacances.

La Lectrice n° 1 (Traci Chee)

note: 4Une expérience de lecture ! Lucie - 25 octobre 2019

Nous suivons la quête de vérité et de vengeance de Sefia, dans un monde où personne ne sait lire et où les livres ont disparu.
Cependant, c’est bien un livre, cet étrange objet rectangulaire, qui va accompagner Sefia au grès de son histoire, à travers la jungle, sur les mers, et dans les villages. Elle sera aidée d’Archer, un jeune garçon arraché à l’esclavage.
Leur quête les amènera à rencontrer des pirates, des assassins, des kidnappeurs, qui soit les aideront ou tenteront de les stopper. Quel est le secret derrière la naissance de Sefia ?
C’est un roman mystérieux et un peu unique en son genre : un monde riche, complexe, qui mêle la magie, la piraterie, et qui va proposer aux lecteurs et lectrices des contenus cachés, à la manière d’une chasse au trésor !
Il y a beaucoup de personnages, leurs destins vont se croiser, s’entremêler.
Tout cela donne un univers extrêmement riche, offrant une expérience de lecture particulière.

Vox (Christina Dalcher)

note: 4VOX, ou le pouvoir du langage Lucie - 25 octobre 2019

Aux États-Unis, un nouveau gouvernement est mis en place suite à un mouvement de protestation qui a enflammé le pays. C’est un groupe fondamentaliste qui est au pouvoir, et qui a décidé d’abattre la figure de la femme moderne. Comment ? En soumettant les filles, dès leur plus jeune âge, à un quota de 100 mots par jour.
Jean McClellan est une docteure en neurosciences qui, depuis la mise en place de ce gouvernement, a l’interdiction d’exercer son métier. Cantonnée aux tâches ménagères, elle se demande comment les choses ont pu tourner ainsi… Pourtant, quand le frère du Président fait une attaque, elle est appelée à l’aide pour le soigner. Si Jean réussi, elle pourra s’affranchir de son quota de mots, ainsi que sa fille.
Ce roman dystopique glaçant et révoltant n’est pas sans rappeler l’histoire de La servante écarlate, de Margaret Atwood. La femme moderne est réduite à un rôle ménager, subissant un patriarcat asphyxiant et destructeur. Le thème de la linguistique est original, étant peu utilisé dans la littérature moderne.
Captivant et dérangeant, ce roman nous interpelle sur certains sujets d’actualité, tout en rendant hommage au pouvoir du langage.

Elia la passeuse d'âmes n° 1
Elia, la passeuse d'âmes (Marie Vareille)

note: 4Une dystopie très efficace ! Lucie - 25 octobre 2019

Dans une société post-apocalyptique divisée en castes, Elia, une jeune fille de 15 ans, est une « passeuse d’âmes » : elle est chargée d’euthanasier les gens devenus inutiles à la société (personnes âgées, malades, opposants au régime). Censée être dénuée d’émotions, elle va cependant désobéir aux ordres et aider un rebelle à s’échapper. Obligée de fuir, elle va vivre dans la caste la plus basse de la société et intégrer un groupe révolutionnaire.
Elia va découvrir un monde de misère et des vérités que son éducation lui avait caché jusqu’à maintenant, ainsi que l’histoire de son passé.
L’auteure nous offre ici une trilogie très agréable à lire, qui propose une réflexion à la fois politique et sociologique sur la relation entre les classes sociales (dominants / opprimés).

Les guerres intérieures (Valérie Tong Cuong)

note: 4Roman sur la conscience et la culpabilité Lucie - 23 octobre 2019

Pax Monnier, acteur de seconde zone, est un homme frustré de n'avoir jamais eu LE rôle de sa vie. Ce jour arrive : un grand réalisateur souhaite le rencontrer, et très rapidement. Pax va alors rentrer chez lui, se préparer, et entendre des bruits suspects venant de l'étage au-dessus. Il est persuadé que ce n'est pas important... Il apprendra plus tard qu'un étudiant a été sauvagement agressé et laissé entre la vie et la mort. Son intervention aurait pu limiter les dégâts physiques.
Ce roman sur la culpabilité et les cas de conscience obsédants est très fort : il nous renvoi aux lâchetés ordinaires de l'être humain, le remords et les mensonges qui peuvent faire basculer une vie. L'écriture de Valérie Tong Cuong est efficace, et pleine de sensibilité. Je vous conseille également ses romans "L'atelier des miracles" et "Pardonnable, impardonnable".

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